Les fondamentaux ou piliers du coaching

En coaching, nous sommes particulièrement attentifs à identifier des éléments bien spécifiques. Ces éléments sont ce qu’on appelle les « fondamentaux ».

Ce sont les piliers qui nous permettent d’explorer la situation actuelle du coaché, et donc peut-être la tienne.

Ces fondamentaux, au nombre de quatre, sont : les valeurs, les croyances, les limites et les besoins.

A celles et ceux qui se posent la question, il existe en effet de nombreux autres éléments à prendre en compte dans un coaching : les peurs, les talents, la motivation…

Cependant, ces quatre fondamentaux sont le socle de base qui permet l’atteinte de l’objectif que le ou la coaché aura déterminé.

Voici venu le temps, non pas de « l’Île aux Enfants », mais plutôt de lever le voile sur ces fameux fondamentaux !

Fondamental du coaching n°1 : les valeurs

Pour le Larousse, une « valeur » correspond à « ce par quoi quelqu’un est digne d’estime sur le plan moral, intellectuel, professionnel… ». En coaching, une valeur représente ce qui est fondamental pour nous.

Nous avons chacun et chacune une dizaine de valeurs qui s’expriment dans notre vie. On peut qualifier ce système de valeurs comme étant le squelette de notre psyché. Nos valeurs sont ce qui donne du sens à nos actes.

En les honorant, nous nourrissons qui nous sommes. Une valeur s’exprime par un nom : générosité, prudence, compétition, justice…

Mes valeurs en développement personnel

Il faut distinguer deux types de valeurs :

  • Les valeurs héritées : ce sont les valeurs acquises pendant notre enfance provenant de notre famille, de l’environnement scolaire… (ça peut en effet faire BOOOM à l’adolescence) ;
  • Les valeurs construites : à la différence des valeurs héritées, ce sont les valeurs que l’on a fait nôtres en expérimentant la vie.

Nous avons toutes et tous des valeurs qui nous sont propres et il n’y a pas de valeurs meilleures que d’autres.

Ces valeurs peuvent être différentes d’une personne à une autre (comme nous en avons une dizaine, tu peux facilement imaginer que ces valeurs sont, en fait, très souvent différentes d’une personne à une autre).

Lors d’un coaching, l’intérêt de déceler tes valeurs c’est de pouvoir s’appuyer dessus pour te porter vers l’atteinte de l’objectif que tu te seras fixé.

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Fondamental du coaching n°2 : les croyances

Le Robert définit une « croyance » comme « l’action, [le] fait de croire une chose vraie, vraisemblable ou possible ». Et ça s’applique aussi au coaching. On définit la croyance comme étant une affirmation que l’on pense vraie.

Nos croyances ont pour finalité la validation de nos concepts (issus très souvent de nos valeurs) et de notre vision des choses. Nous passons notre temps à valider nos croyances. Cela nous permet de nous rassurer.

Il faut distinguer deux types de croyances :

  • Les croyances aidantes : ce sont des ressources positives sur lesquelles nous nous appuyons pour nous rassurer, elles peuvent nous permettre d’appartenir à un groupe pour ne pas se sentir seul/seule et assurent une stabilité à notre environnement dans notre manière de le percevoir ;
  • Les croyances limitantes : à l’inverse des croyances aidantes, elles limitent les possibilités, peuvent être source d’inconfort, voire de mal-être, elles peuvent également être une solution pour se protéger de l’inconnu, ou le reflet de l’ignorance sur un certain sujet.

Face à une situation donnée, nos croyances nous font agir d’une certaine manière.

Le comportement que nous allons avoir face à une situation précise conduit à un résultat.

Ce résultat a pour but de valider notre croyance, de manière totalement inconsciente.

En nous donnant raison, nous renforçons la croyance en question.

Boucle auto-validante

Lors d’un coaching, un travail de réflexion sur les croyances limitantes est important car elles peuvent empêcher, par leur mécanisme, l’atteinte de l’objectif.

Fondamental du coaching n°3 : les limites

Le Larousse donne comme définition d’une limite la « ligne qui circonscrit un espace, marque le début et/ou la fin d’une étendue ». En coaching, une limite est justement la ligne au-delà de laquelle on ne va pas. C’est une ligne que l’on se fixe à soi-même ou que notre environnement nous pose.

Comme pour les croyances, il en existe deux catégories :

  • Les limites aidantes : ce sont les limites que l’on se pose pour se protéger de choses dont on ne veut pas ;
  • Les limites limitantes : ce sont au contraires les limites qui nous enferment dans un système, qui nous empêchent d’avancer voire qui nous font du mal.
Mes limites en développement personnel

Nos limites peuvent avoir différentes causes :

  • Des peurs (principalement) : être rejeté, ignoré, jugé, faire du mal, du changement…
  • Des croyances
  • Des valeurs (héritées notamment)
  • Des frustrations
  • Des besoins non assouvis
  • Etc…

Lors d’un coaching, il s’agira de travailler à la fois à poser ses limites aidantes, pour s’appuyer dessus et en faire des forces, ainsi que sur ses limites limitantes, pour repousser ses limites et agrandir le champ des possibles.

Essaie de deviner une des limites les plus souvent rencontrées en coaching ? Tu crois que tu l’as ? Eh bien oui : « Je ne sais pas dire non ! ».

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Fondamental du coaching n°4 : le besoin

Le Larousse définit un besoin telle qu’une « chose considérée comme nécessaire à l’existence ».

Et c’est justement comme cela qu’on le définit en coaching ! C’est un impératif à l’équilibre et au bien-être de chaque individu et c’est une véritable nécessité pour nous de les combler.

Bien que controversée, je te propose de nous attarder quelques instants sur le travail d’Abraham Maslow qui en 1943 publie un article sur sa théorie d’une « hiérarchie des besoins ». Elle a été modélisée sous forme d’une pyramide : la fameuse Pyramide de Maslow (et pour la petite histoire, la pyramide n’est pas de lui !).

Pour Maslow, on ne peut pas combler un « étage » de la pyramide si un « étage » inférieur n’est pas lui-même déjà comblé. Bien que critiquée depuis plusieurs années, sa théorie reste une très bonne base de travail sur laquelle s’appuyer.

Il existe deux raisons à la non-satisfaction d’un besoin : ne pas en avoir conscience et/ou se sentir incapable de le combler.

Pourtant, ignorer un besoin ne permet pas de le faire disparaître.

Mes besoins en développement personnel

Le rôle du coach ou de la coach est donc d’identifier les besoins de la personne qu’il accompagne afin que celle-ci les reconnaisse, admette qu’ils existent, et les comprenne, étapes indispensables pour pouvoir les assouvir.

Et c’est justement ce qui est recherché dans le cas où ce besoin peut aider l’atteinte de l’objectif.

⚠ On peut vite confondre besoin et envie !

Une envie est une sorte de réassurance que l’on se donne à un instant t. C’est une manière de réajuster la réalité selon ses propres désirs. Finalement, une envie n’exprime qu’un désir immédiat, à assouvir tout de suite.

Derrière une envie se cache toujours un besoin qui lui est nécessaire à notre existence !

Type d accompagnement

Conclusion

Finalement, ce qui se cache derrière ce travail, c’est l’assurance d’une meilleure connaissance de soi-même. Il est à la toute base du développement personnel et tu pourras trouver pléthore d’ouvrages concernant ces fameux fondamentaux.

Pour autant, il n’est pas forcément facile de réaliser ce travail en solitaire.

Je peux être une personne parmi tant d’autres à qui tu peux t’adresser pour t’accompagner lors de ce joli voyage vers une meilleure connaissance de toi-même.

Que chacun apprenne à connaître son esprit.

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